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3 choses que vous ne savez pas sur le gaspacho
3 choses à savoir sur le gaspacho
À l’origine, il n’y avait même pas de tomates dedans. Voilà 3 choses que vous ne savez peut-être pas sur le gaspacho...
1. Le vrai gaspacho ne contient pas de tomates
« Le gaspacho originel ne contenait pas de tomates » assure Fernando Huidobro, Président de l'Académie de la Gastronomie Andalouse. En fait, le gaspacho existait déjà avant le XVlème siècle et à cette époque-là, on ne connaissait pas la tomate.
2. « Gaspacho » vient de « caspicias », qui signifie « restes »
À l'origine, le gaspacho était un repas de paysans, il servait avant tout à se nourrir et à reprendre des forces pour continuer à travailler. « On y mettait ce qu'on avait sous la main, à savoir du pain dur, de l'huile et du vinaigre, et de l'ail. Et à ça, on ajoutait, les produits de saison, ou ce qu'ils trouvaient sur leur lieu de travail » précise Fernando Huidobro, Président de l'Académie de la Gastronomie Andalouse.
3. Pro-concombre VS Anti-concombre
En ce qui concerne le gaspacho, les pro-concombre s’opposent aux anti-concombre. Je pense que c'est parce que le concombre a un goût très prononcé. « Le concombre est un ingrédient à risque, qui, si on ne l'utilise pas bien, cache le goût » estime Fernando Huidobro, Président de l'Académie de la Gastronomie Andalouse. Donc si le concombre est plus fort que les autres aliments, la saveur sera cachée et le gaspacho sera mauvais.
Ce débat entre les pro-concombre et les anti-concombre a été relancé sur Twitter par un échange entre les chefs Dani García et José Andrés. « Du concombre dans le gaspacho, c’est du terrorisme gastronomique ! » A publié le chef Dani García sur Twitter le 25 juillet 2019. « Dani tu es allé trop loin ! C'est toi le terroriste... Nous sommes 7 milliards mais je n'aurais jamais imaginé que TOI tu puisses affirmer une chose aussi insensée sur la recette la plus représentative de la cuisine andalouse » lui a répondu le chef José Andrés.
Fernando Huidobro, Président de l'Académie de la Gastronomie Andalouse, confie que José Andrés lui a avoué que pour lui, « le problème c'est qu’on ne s’est jamais mis d’accord, nous les Espagnols, sur une recette “officielle” de gaspacho. Et comme nous n'en avons pas, chacun donne celle qu'il fait chez lui. »