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5 raisons d'avoir moins peur en avion

Voici 5 raisons d’avoir moins peur en avion. ✈️
Publié le
12
/
03
/
2019

Cinq raisons d'avoir moins peur de prendre l’avion


Xavier Tytelman, fondateur du centre de traitement de la peur de l’avion, rassure les plus anxieux d’entre nous.


Vous hésitez encore à partir en vacances à cause de votre phobie de l'avion ? Rassurez-vous, cette peur n'a pas lieu d'être. Les explications de Xavier Tytelman, fondateur du centre de traitement de la peur de l’avion.


Des statistiques rassurantes


À peu près 4 milliards de personnes prennent l'avion chaque année, et, en fonction des années, on va avoir quelques centaines de décès. Avec de très bonnes années comme 2017, où on a zéro mort partout dans le monde. Pour tous les avions de transport de passagers à partir de 14 places, vous n'avez aucun accident.


Plus de 100.000 vols sont réalisés chaque jour. Évidemment, ça se passe très bien la majorité du temps. En gros, quand vous faites 6,5 km en voiture en France, le risque est à peu près six fois plus élevé qu'en prenant l'avion, quel que soit le pays considéré. C’est une moyenne sur les trois dernières années.


Les avions modernes ont des ressources insoupçonnées


Les avions sont conçus pour pouvoir supporter la foudre. En moyenne, les avions se prennent tous la foudre deux fois par an. On n'est donc pas sur une situation à éviter quand on voit des orages dehors !


Beaucoup de personnes redoutent la panne moteur. C'est probablement l'idée principale autour de la peur de l'avion. Il faut savoir que tous les avions modernes, grosso modo tous les Airbus et Boeing, à partir du moment où la zone est fiable, un avion qui perdrait même un moteur pendant la phase de décollage est capable de continuer son décollage et de réaliser son trajet.


Maintenant, si ça arrivait en vol de croisière, l'avion a une capacité de voler plusieurs heures. Si on imagine le scénario catastrophe - un avion qui perdrait ses deux moteurs - il faut savoir que l'avion est capable de continuer à voler en planant.


Le traitement médiatique peut (trop) effrayer


On a une focalisation médiatique très importante. À nombre de morts égal, un accident aérien va faire 200 fois plus de bruit médiatique que tout autre type d'événement. C'est ça qui est étonnant : moins on a d'événements, plus on est capable de tous les relayer.


Si vous aviez un crash par semaine, au final, on n'en parlerait plus. Là, comme ils sont excessivement rares - il y en a deux, trois ou zéro par an - dès qu'il y en a un, on est capable de se focaliser et de faire du « breaking news » pendant 24, 48 heures, 72 heures.


La sécurité des avions a beaucoup progressé


La toute dernière génération d'avions apparue à partir des années 1990 est capable d'éviter de se mettre en situation dangereuse. On a même des avions qui vont refuser de faire des virages difficiles, d'aller trop lentement, de prendre des angles d'inclinaison qui vont dépasser les limites de l'appareil.


Les avions aujourd'hui sont conçus pour résister à la grêle, à de la foudre, pour rentrer dans des turbulences qui n'existent même pas sur Terre.


« Low cost » ne signifie pas forcément insécurité


Les compagnies « low cost » ont exactement le même type de fonctionnement que les autres compagnies du point de vue de la sécurité aérienne. Les pilotes reçoivent la même formation. Ils sont entraînés de la même manière, ils ont exactement le même suivi médical. Ils ont des repos identiques. Parce que tout ça est encadré au niveau de la sécurité aérienne des pays.
Il faut bien comprendre que si jamais une compagnie ne respecte pas ce niveau de sécurité, on va la mettre sur ce qu'on appelle une liste noire, et les appareils n'auront pas le droit de venir dans les zones qui sont fiables.