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À 17 ans, Maesha Saadi représentera les Comores aux Jeux Olympiques
Les débuts inattendus de Maesha dans la natation
Maesha Saadi, nageuse, explique : "Aux Comores, j'étais en troisième, il y a eu une petite compétition locale, je nageais pas trop mal, mais ce n'était pas du tout mon sport." Elle mentionne que "des représentants du Comité National Olympique comorien" l'ont repérée et lui ont "proposé de rentrer dans le parcours olympique et la participation à Paris 2024." À ce moment-là, comme elle le dit elle-même, "je nageais pas, en fait. Je savais nager, quoi, c'était tout, mais pas bien."
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Pour s'entraîner convenablement, la jeune femme a dû quitter les Comores. "Je sentais que c'était compliqué, parce que j'étais toute seule. La piscine, c'était un peu compliqué... Là-bas, c'était rempli avec de l'eau de mer, donc il y avait des jours où elle était vide." Sa mère souligne : "Elle a quitté tous ses proches là-bas, mais elle va les revoir à la fin de l'été." Un sacrifice énorme pour une jeune fille de 17 ans.
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L'entraînement intensif et le soutien de son entourage
Marc-Olivier Froger, son entraîneur, explique le rythme soutenu : "Tous les matins. Elle a également tout ce qui est renforcement musculaire, prépa physique, etc., à côté." Il crée une ambiance détendue pour l'aider à progresser : "Autant qu'il y ait ses amis autour, ça peut rigoler, ça peut chambrer, et c'est beaucoup plus rigolo." Sa mère est fière : "C'est quand même vraiment une grande fierté de savoir que sa fille est la première nageuse actuelle des Comores."
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Malgré les défis techniques comme les départs, Maesha Saadi reste motivée. "L'objectif, c'est perso, c'est de descendre sous ces 30 secondes" aux JO, dit son entraîneur. Une performance déjà remarquable vu son parcours atypique, rendu possible grâce au "principe d'universalité" qui réserve des places aux pays comme les Comores. Son jeune frère, son plus grand fan, l'encouragera lors de sa course !
