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Un jour avec Richard Orlinski à la Biennale de Venise

“Tu n’as pas besoin d’avoir fait bac +5 pour comprendre.” Brut a passé une journée avec le sculpteur Richard Orlinski à la Biennale de Venise.
Publié le
01
/
05
/
2022

Wild Kong, Standing Bear, Panda Spirit…


Brut a suivi Richard Orlinski à la Biennale de Venise. Une “première” pour le sculpteur français.


“On va à la galerie Orlinski et je vais découvrir en même temps que vous, cet espace dédié.”


Gorille, tigre, panthère… L’artiste est connu pour ses sculptures monumentales d’animaux : “On a créé l’identité qui est très très reconnaissable : les couleurs, les facettes… La qualité de l’écriture aussi qui est très forte”.


Parmi les espèces représentées, certaines sont en voie de disparition, comme “le Kong, qui est le Silverback, le gorille à dos argenté”.


Le sculpteur a prévu “de prélever des sommes sur les ventes de toutes les œuvres représentant des animaux en voie de disparition et donner ces fonds aux diverses associations caritatives".


L’idée de cette double exposition à Venise est aussi de pouvoir laisser les spectateurs toucher les œuvres pour mieux les comprendre. “Il y a une relation entre la matière et le spectateur” explique Richard Orlinski.


“Souvent, tu vas dans les musées, tu n’as pas le droit de toucher aux sculptures. Bon là, l’idée de pouvoir avoir une sensation, ressentir quelque chose avec les matières”.


“Là, c’est une matière qui est plus chaude mais si tu vas sur de l’aluminium ou du bronze comme il y a là bas, c’est une matière froide.”


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“Ça aurait pu ne pas marcher, bon bah ça a fonctionné voilà quoi”


C’est lorsqu’il est étudiant que le futur artiste se tourne vers le monde de l’art.


Il explique : “Mes parents n'avaient pas d'argent, je n'avais pas de sous. J'ai eu des métiers, puis à un moment de ma vie, j'ai eu envie de faire ce que j'avais envie de faire vraiment.”


Il présente sa première sculpture, le crocodile, au public en 2004. Le succès est rapide : “Ça aurait pu ne pas marcher, bon bah ça a fonctionné voilà quoi.”


A la Biennale, les œuvres les plus monumentales de Richard Orlinski sont exposées en extérieur. Parmi elles, le “lion vénère”.


“J'avais mon lion traditionnel et il y a un joueur de foot parisien, Presnel Kimpembe, qui est un copain, qui m’a dit : “Moi, j’aimerais que tu fasses un lion bien vénère.” Peut-être que sans Presnel, il n’y aurait pas eu ce lion.”


A propos de son art, le sculpteur déclare : “Il y a un côté très ludique et très facile. C'est pas prise de tête, tu n’as pas besoin d’avoir fait bac +5 pour comprendre ce que j'ai voulu dire.”


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