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Comment choisir son saumon ?

Norvégien, sauvage ou labellisé bio... Comment s'y retrouver quand on achète du saumon ? Explications avec Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l'ONG BLOOM.
Publié le
23
/
12
/
2021

Norvégien, écossais ou irlandais : comprendre les origines du saumon


Dans les rayons des poissonneries, le saumon est souvent mis en avant, notamment durant les fêtes de fin d'année. Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l'ONG BLOOM, explique que la majorité du saumon que l'on trouve en France provient de Norvège, qui produit environ 180% du saumon atlantique consommé. Il précise que "ce sont des élevages industriels vraiment très grands et très vastes", ce qui pose des problèmes environnementaux. En effet, ces élevages peuvent entraîner la pollution des populations sauvages par les poissons échappés et par l'accumulation d'excréments et d'aliments non consommés dans l'eau. Le saumon d'Écosse représente environ 10% de la production de saumon d'élevage atlantique.

Comment choisir son jambon ?

Frédéric Le Manach souligne que "ce sont exactement les mêmes problématiques" que celles rencontrées avec le saumon norvégien, car souvent, ce sont des entreprises norvégiennes qui opèrent en Écosse. En revanche, le saumon d'Irlande est produit en plus petites quantités et dans des conditions moins intensives, ce qui en fait une alternative intéressante. Le Manach note que "c'est une bonne alternative" par rapport aux saumons d'élevage plus industriels. Il existe également des fermes qui produisent du saumon d'élevage en France, mais celles-ci sont beaucoup plus petites et ont des densités de poissons plus faibles. Bien que ces saumons soient généralement plus chers, ils offrent une qualité supérieure. Le Manach mentionne que "les prix sont semblables", mais que ces produits peuvent être trouvés dans certains magasins ou sur Internet.


Labels et certifications : que choisir ?


Lorsqu'il s'agit de choisir un saumon, les labels jouent un rôle crucial. Frédéric Le Manach explique que le logo ASC, qui est similaire à celui du poisson sauvage MSC, a été créé par les mêmes organismes. Cependant, il met en garde sur le fait que "ces deux logos-là ne vont pas du tout vérifier si le cahier des charges est bien respecté". Cela soulève des critiques de la part des scientifiques et des ONG, qui pointent du doigt le manque de rigueur dans la certification. Le label bio, en revanche, est considéré comme plus fiable. Le Manach souligne que "c'est un label qui va garantir entre autres une quantité de poissons dans chaque parcage", ce qui est essentiel pour éviter les problèmes liés à une surpopulation. De plus, il mentionne que "quand on prend du saumon bio, on n'a pas d'antibiotiques utilisés préventivement", ce qui est un gage de qualité.

Comment choisir ses céréales ?

Pour le saumon sauvage, les origines principales incluent l'Alaska et certaines zones de Russie. Le Manach précise que "les méthodes de pêche utilisées pour pêcher le poisson sauvage sont des méthodes de pêche passive", ce qui réduit l'impact sur les habitats marins. Il insiste sur l'importance de connaître l'origine du poisson plutôt que de se fier uniquement aux labels. En effet, il est souvent plus pertinent de se demander comment le poisson a été pêché. Enfin, il est recommandé d'explorer d'autres alternatives comme la truite, souvent produite localement en France. Cela favorise les élevages de petite taille et soutient l'économie locale. Le Manach conclut que "la durabilité passe aussi par la diversité des consommations", encourageant ainsi les consommateurs à découvrir de nouvelles saveurs tout en minimisant les impacts négatifs de l'élevage industriel.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].