On était au premier championnat du monde de la frite à Arras

Brut était à Arras au championnat du monde de la frite. Le concours se déroule toute la journée. Il est 8 heures quand les premiers candidats arrivent sur place. Sugio Yamaguchi est un candidat japonais. Pour lui, la frite parfaite, “c'est vraiment un équilibre d’une frite croustillante et moelleuse à l'intérieur”. A l’inverse, selon Mehdi Bahadir, candidat belge et propriétaire de la Frite d’Or à Cannes, “la pomme de terre parfaite, il n'y en a pas. En fait, c'est dans la saisonnalité. Ça veut dire : une pomme de terre à l'instant T peut être la meilleure, et dans un mois, elle ne sera pas bonne”.

France vs Belgique : qui a inventé les frites ? 

Dans le concours, chacun a sa technique. Certains utilisent une machine pour découper leurs pommes de terre, d’autres les découpent l’une après l’autre, à la main à l’aide d’un couteau. Certains cuisent les frites à l’huile, d’autres au gras de bœuf, à l’huile aromatisée par exemple au gingembre, etc. Mehdi Bahadir, candidat belge, utilise du gras de belge, “qui est vraiment traditionnel de la frite belge. Pour avoir une bonne frite aussi, il faut avoir assez de blanc de boeuf. Il ne faut pas que les frites soient l'une contre l'autre. Il faut que la cuisson soit homogène”.

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Valentine Sled est membre du jury. Il est 10h15 du matin, elle en est “déjà à sa huitième barquette de frites. Je sais que j'ai encore 4 ou 5 épreuves à déguster. En tout, si on fait le calcul, on sera pas loin de 50 barquettes de frites. Ça va faire beaucoup !”. Quelques heures plus tard et après de nombreux kilos de frites engloutis, la fin de la journée approche et l’heure est à la révélation du nom du grand gagnant. Pour cette première édition du championnat du monde de la frite à Arras c’est Aurèle Mestré qui remporte le trophée. Ingénieur de formation, il gère la friterie Mestré à Lille.

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