Cette vidéo sera publiée prochainement

Un jour avec Whoogy's à Bruxelles

"J'étais un peu le cuistot de mes différentes colocs." Au début, la cuisine, c'était seulement son hobby. Aujourd'hui, ses recettes donnent envie de cuisiner à des millions de personnes. Brut a suivi Whoogy's pour un food tour chez lui à Bruxelles.
Publié le
04
/
03
/
2023

“Le ton, il est plutôt léger, je ne me prends pas la tête quand je fais à manger”


“Pour les pizzas maison, on se rend compte qu’en mettant 20 balles, on peut avoir que des bons produits. Et finalement, avec 20 euros, au lieu de s’acheter une pizza dans un restaurant, on va pouvoir en faire 5 ou 6 et pouvoir partager encore plus de parts.” Hugo, surnommé Whoogy’s, est un influenceur spécialisé dans les plats et la cuisine. Sur ses réseaux sociaux, il partage ses recettes accessibles, en créant un lien particulier avec sa communauté. Il a même publié son propre livre de recettes, “Manuel du cuisinier amateur”, déjà en librairies. Brut l’a rencontré à Bruxelles 

Mon plat de Noël avec Alessandra Montagne


Une passion partagée en ligne


“Je pense que la passion cuisine comme je l’ai aujourd’hui, elle est née à partir du moment où j’ai eu mon premier appart’ tout seul et où tu te dis : 'Bon, OK, ce soir, il faut que je me fasse à manger, sinon je n’ai rien à manger.' J’avais pas envie de voir ça comme une tâche, tu vois, il y a plein de gens qui se disent : 'Flemme de faire à manger.' Donc, dès le début, moi, j’étais tout de suite en mode : OK, on va aller checker des recettes un peu originales pour arrêter de manger juste des escalopes de poulet à la crème”, explique Hugo. “C’était vraiment un hobby, quoi, donc, j’allais acheter des bons produits, des bons trucs. J’étais un peu le cuisto de mes différentes colocs. On faisait des dîners, et on invitait plein de potes et on testait des recettes, c’était trop bien.”

Cannes 2022 : dans les coulisses du restaurant La Palme d'Or


Sur tous ses réseaux confondus, à peu près 1 million de personnes le suivent. “Ça fait une belle responsabilité aussi, tu sais, tu te dis : bah, il faut que je continue à régaler les gens dans tous les sens du terme. C’est des recettes faciles, accessibles, mais originales, avec des produits qui changent un peu. Le ton, il est plutôt léger, je ne me prends pas la tête quand je fais à manger”, pense-t-il. “En fait, on ne me voit qu’une seconde dans chaque vidéo. Les gens reconnaissent bien ma tête, maintenant. J’ai des petites gimmicks, du genre, le piment d’Espelette. Les gens sont devenus un peu dingues. Aujourd’hui, si je ne mets pas de piment d’Espelette dans une recette, je me fais tabasser, même si c’est une recette de crème brûlée.”

Les recettes pas oubliées avec Jean Imbert : les œufs au lait


“Je me suis un peu formé tout seul”


Pourtant, la cuisine n’était qu’une passion pour lui, avant ses publications. “J’ai vraiment commencé dans la pub et les médias. Mais par contre, en cuisine, aucune formation, c’est un peu autodidacte, je me suis un peu formé tout seul. Le but, là, ça va être, peut-être, dans les mois, les années à venir, de sortir un peu plus de ma cuisine, parce que c’est cool de faire des trucs ici et je n’arrêterai jamais, mais je trouve ça trop chouette d’avoir la chance de découvrir des nouveaux produits, des nouvelles recettes et des nouvelles personnes. Parce que ça, c’est un peu l’envers du décor, mais on est un peu tout seul chez soi quand on fait à manger.”

Olivier Roellinger : des traumatismes à la cuisine


Margaux est sa compagne et collaboratrice. Elle l’aide sur ce projet depuis le début. “On est arrivés à un bon moment aussi, post-covid, où les gens étaient de plus en plus en cuisine. On a surfé sur la vague et on s’est rendu compte que ça fonctionnait plutôt bien, que nous, on prenait beaucoup de plaisir à faire tout ça. Moi, je filme, je suis plus dans la partie rédaction, je réponds généralement aux mails, on pense tous les deux aux recettes, donc, franchement, c’est une bonne répartition des tâches. On s’arrange vraiment pour bosser à plein temps tous les deux et à très bien cumuler la vie de famille, la vie de couple et la vie de boulot.”

Joseph Yoon, le chef qui cuisine les insectes