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Curvy Surfer Girl : elle se bat pour l'inclusion dans le surf

A Hawaii, Elizabeth Sneed a fondé le mouvement Curvy Surfer Girl, qui prône le body positivisme dans l’univers du surf féminin. Elle raconte à Brut.
Publié le
19
/
04
/
2022

“Je ne me sentais toujours pas à ma place sur les vagues, car je ne voyais personne qui me ressemblait”


Elizabeth Sneed est une jeune américaine de 31 ans. En 2020, elle crée le groupe “Curvy Surfer Girl” (en français “Surfeuse et Pulpeuse”) à Hawaii, une communauté qui prône le body positivisme et qui cherche à étendre la pratique du surf en changeant les mentalités.


Son combat a commencé lorsqu’elle a réalisé qu’aucune marque de vêtements sportifs ne lui proposait une combinaison de surf adaptée à son corps. “J’ai commencé le surf quand j’étais à mon poids le plus élevé. Je faisais du 48.


Actuellement, dans le monde entier, les combinaisons de surf ne dépassent pas la taille 44.”
“Pour moi, ça envoie le message aux femmes, surtout d’une certaine taille, qu’elles ne sont pas les bienvenues et qu’on ne veut pas d’elles.”


Romane Dicko, le judo comme étendard du body positivisme.


“Les marques de surf s’adressent à des femmes minces et sveltes”


“Mon objectif, avec Curvy Surfer Girl, c’était de casser ces stéréotypes en mettant en avant des surfeuses, qui ont eu des enfants, qui ont différents types de physique, de tout âge et de tout niveau.”


Depuis quelques années, le secteur du surf commence à s’adapter depuis quelques années.


“En février 2022, Curvy Surfer Girl a accueilli son premier partenariat avec Rip Curl en février et on a eu beaucoup de succès. Ensuite Roxy a suivi.


Le secteur commence à comprendre l’importance de mettre en place une représentation plus diverse.”


Elle est passée de fitness girl à ambassadrice du body positivisme, c’est l’histoire de l’influenceuse Ely Killer. Brut l’a rencontrée.


“Toutes les excuses sont bonnes pour faire croire à celles qui ne sont pas minces qu’elles ne pourront pas surfer”


“Malheureusement, beaucoup de gens continuent à raconter que si elles sont trop lourdes, leur planche va couler ou elles ne pourront pas se déplacer dessus, que rien ne pourra supporter leur poids, qu’elles ne sont pas assez fortes ou pas assez belles.”


“L’objectif, c’est que les gens ne se posent même plus la question, que ça paraisse parfaitement normal de voir des femmes rondes faire du surf et que des personnes de tous niveaux soient représentées.”


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