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Ils ont changé de vie : de journaliste à skipper
Changement de vie : Fabrice Amedeo, le journaliste devenu skipper
Fabrice Amedeo menait une vie citadine plutôt classique : marié, trois enfants, journaliste à la rédaction du Figaro. Passionné par la voile, il a pris la décision de participer au Vendée Globe, un tour du monde en solitaire. Une aventure, à la suite de laquelle Fabrice Amedeo a quitté son travail pour se consacrer à l’océan.
En juin 2013, Fabrice Amedeo allait partir au travail, comme tous les matins. Mais ce matin-là, il a pris une décision qui allait changer sa vie : faire un tour du monde à la voile.
Le Vendée Globe, cette fameuse course en voilier qu’il avait décidé de faire, en solitaire au tour du monde, allait avoir lieu en 2016. Fabrice Amedeo a donc eu le temps de s’y préparer. Comme tout navigateur solitaire, il a tout d’abord suivi une préparation physique. D’autre part, il s’est également formé pour être capable de réparer certaines choses sur le bateau en cas de problème, mais il aussi suivi une formation médicale pour, en cas d’urgence, savoir poser une perfusion ou encore réduire une fracture. Le 6 novembre 2016, la course démarre. Fabrice Amedeo posera le pied sur terre le 18 février 2017, lorsqu’il arrive en 11ème position. En revanche, il ne remettra plus jamais le pied dans un journal.
“Il y a des gens qui sont appelés par Dieu, moi j’ai été appelé par l’océan”
Pourtant, Fabrice Amedeo confie avoir toujours été passionné par le métier de journaliste. “Il y a de l’adrénaline quand on fait de l’investigation”, raconte-t-il. Mais pour lui, après avoir passé tout ce temps dans l’océan, “ce n’était plus possible d’avoir le rythme métro-boulot-dodo”. Pour Fabrice Amedeo, quitter la rédaction du Figaro et devenir skipper n’est pas “uniquement enlever la tenue de journaliste”, il s’agit à ce moment, d’une véritable “révolution copernicienne” dans sa vie.
Fabrice Amedeo passe ainsi d’un statut de salarié, avec une certaine forme de confort à celui de chef d’entreprise. Il raconte avoir connu “la galère de tout créateur d’entreprise”. Pour financer son bateau, il a dû prendre beaucoup de risques, comme par exemple, hypothéquer sa maison. “C’est l’envie de faire autre chose plutôt que d’avoir été déçu par une vie qui était terne”, confie Fabrice Amedeo.