Cette vidéo sera publiée prochainement
En répet' avec le collectif de danse LA(HORDE)
(LA)HORDE est un projet collectif créé par Arthur Harel, Marine Brutti et Jonathan Debrouwer. Brut les a rencontrés dans leur spectacle, Age of Content, donné avec leur troupe et les danseurs du Ballet national de Marseille. “(LA)HORDE, c'est un collectif de trois artistes. On s'est rencontrés dans des communautés plutôt de la nuit, queers” explique Arthur Harel ajoutant : “On a commencé à s'aider les uns les autres. On s'est ramenés sur les projets, on s'est vraiment filé des coups de main et à un moment donné, les mois, les années passaient et on s’est dit : "Mais qui va signer ce qu'on est en train de faire de manière collective ?" Et à partir de ce moment-là, un peu comme on construit un groupe de rock quand on est ado, une grande maison qui va s'appeler (LA)HORDE”. “Le travail qu'on a déjà en collectif, à trois, il s'étend à la collaboration ensuite qu'on a avec les danseurs. C'est vraiment des collaborateurs avec lesquels on est en échange et en dialogue constant dans la construction d'une pièce” ajoute Marine Brutti.
Dans les coulisses du show de Bilal Hassani au Crazy Horse
“Il y a un vrai dialogue entre (LA)HORDE et les danseurs”
Parmi les danseurs, Jonathan et Aya effectuent depuis un an et demi un “processus de recherche” en regardant notamment des vidéos YouTube de GTA pour se mouvoir comme les personnages de ce jeu vidéo. “On a forcément une inspiration très cinéma, à la fois les films d'action mais aussi les comédies musicales. On va retrouver des formes de cascades, de bagarres, de luttes, des danses plus jazz, des choses qui vont faire penser un petit peu aux grands moments de Gene Kelly, Fred Astaire... Et à l'intérieur, après, des moments qui sont plus référencés digitaux, tous les NPC et la manière dont ils peuvent se mouvoir dans les jeux comme GTA, Grand Theft Auto, ou encore Les Sims. On a encore, aussi, des références sur tous les TikTok qui sont devenus viraux” décrit Marine Brutti.
Un jour avec Tina Tobago, infirmière et danseuse du Crazy Horse
“Pour nous, c'était une évidence de vouloir parler, justement, de ces multivers et de ces représentations des corps qui ont été construits spécialement pour certaines plateformes, comme les jeux vidéo, et de voir comment, aujourd'hui, les nouvelles technologies et les IA, en fait, la perception de l'humain augmenté, allaient changer les perceptions de la représentation et des corps” explique Jonathan Debrouwer. A propos des nouvelles technologies et d’Internet, pour Marine Brutti, “l’outil est neutre. 'est finalement l'utilisation qu'on va en avoir qui est problématique. Et en fait, ça peut être une merveilleuse solution, tout dépendra de la manière dont on va s'en emparer et l'utiliser politiquement”.