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L'Ultra interview de Booba - Partie 3
Booba, troisième et dernière partie de l’interview exclusive
De sa mère à ses enfants, Booba se livre dans cette interview exclusive, partie 3 sur les personnes qui ont compté et qui l'aident à se projeter vers l’avenir.
“Je me projette quand j’écris.”
Amateur de poésie, Booba offre aux mots une place importante dans son œuvre. “Je me projette quand j’écris”, confie-t-il. Ce que Booba aime dans l’écriture, c’est qu’elle donne le pouvoir de voyager, de s’immerger dans des vies, des situations. Il rappelle notamment l’époque où il écoutait Nas ou Biggie. C’est son titre “le crime paie” qui le hisse par la suite au rang des rappeurs les plus écoutés de France.
“J’ai toujours eu un manque à combler, je dois tout à une femme”.
Dans "Ma couleur" sorti en 2010, le chanteur évoque une femme, sa mère. Celle qui l’a élevé seule lui inspire aujourd’hui courage et fierté : “J’ai toujours eu un manque à combler, je dois tout à une femme.” Quand elle les écoute, les chansons de son fils la touchent profondément, jusqu'à la faire pleurer.
“Je leur apprends des choses qui me semblent normales.”
Quand il évoque ses enfants, Booba décrit leur éducation comme fondée sur le respect de l’autre : “Je leur apprends des choses qui me semblent normales”, confie-t-il. Si leur jeunesse reste diamétralement opposée à la sienne, Booba ne s’inquiète pas des conséquences que sa notoriété pourrait avoir sur ses enfants. Il déclare à ce propos : “Aux États-Unis, il n’y a pas de Booba.”