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Pendant ce temps-là…– Il capture la beauté de sa ville avec son appareil photo

"Je fais ces photos pour montrer le bon côté des quartiers." Bilel a appris la photographie par lui-même et son sujet préféré, c'est la ville où il a grandi. Pendant ce temps-là, dans les meilleurs spots de Grenoble…
Publié le
12
/
07
/
2023

“Je suis amoureux de ma ville”

Son but : mettre la lumière sur sa ville de cœur, Grenoble. Amoureux de cette agglomération, Bilel, photographe et créateur de contenu, la photographie sous tous ses aspects pour se créer des souvenirs mais aussi partager son travail avec ses abonnés sur les réseaux sociaux. “Franchement, Grenoble, c'est sous-côté de ouf. OK, on a un peu de pollution, un tout petit peu d'insécurité, mais comme partout en France. Par rapport à d'autres villes, comme Paris, comme Marseille, ici, c'est tranquille. On entend toujours du mal de Grenoble, mais ce n'est pas vrai, franchement, il ne faut pas croire les gens.”, explique-t-il.

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Ayant grandi près du village olympique de Grenoble, son quartier est bercé par le Vercors et la Moucherotte. “Et le Moucherotte, tout là-haut, en fait, on a une antenne, et depuis que je suis petit, c'était un rêve. Je me posais toujours la question. Je me demandais si c'était une ruine, un château, etc. Mais, finalement, c'était une antenne. Parce qu'en 2017, j'ai fait ma première rando et c'était là-bas. C'est à partir de ce moment-là que j'ai kiffé explorer les endroits et surtout faire de la photo.” 

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“J’ai toujours kiffé les beaux paysages”

Autodidacte, il a appris la photographie sur le “tas”, en visionnant notamment des vidéos Youtube. “C'est avec le temps que j'ai appris pas mal de choses.” À travers ses clichés, il souhaite montrer le bon côté des quartiers. “J'ai grandi dans ce quartier populaire, mais franchement, il y a toujours eu du respect, ça s'est toujours bien passé ici. J'aurais imaginé faire photographe plus tard, ouais, bien sûr, parce que c'est un truc que j'aimais. J'ai toujours kiffé les beaux paysages. Et comment immortaliser ces moments-là? C'est en prenant un appareil photo et devenir photographe.” Sur ces réseaux sociaux, il partage des “spots” secrets où il aime se promener et capturer des instants. “Je montre certains spots aux gens. Après, il y a des spots un peu plus secrets. J'ai posté un spot, je n'ai pas cité le nom, d'une rando autour de Grenoble, il y a énormément de monde qui sont allés là-bas et ils ont pollué cet endroit. Je trouve ça inadmissible. Quand vous partez dans un endroit, essayez vraiment de laisser ce spot propre”. 

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Pour lui, pas de secret, pour faire de la photographie, il faut être patient. Actuellement, être photographe ne lui permet pas de se retirer un salaire. “C'est le but, de vivre de ma passion. J’ai du mal à trouver des collaborations, le fait de travailler avec des entreprises. Je n'ai pas assez de contacts pour m'imposer dans ce domaine et le fait que je m'appelle Bilel, que j'aie un prénom étranger, ça, ça peut poser un problème. Ça m'a posé des problèmes. Mais ce n'est pas grave. Moi, personnellement, ça me donne de la force et je continuerai à travailler et je sais qu'un jour ou l'autre, je réaliserai mes rêves.”, confie-t-il.  

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