Cette vidéo sera publiée prochainement

Le désamour, par Fabienne Brugère – Brut Philo

"Le désamour, c'est ce moment où on est obligé de se soucier de soi si on veut s'en sortir." BRUT PHILO. L'amour, OK, ça, tout le monde en parle. Mais le désamour, ce moment où on s'éloigne d'une chose ou d'un être aimé ? La philosophe Fabienne Brugère nous en parle…
Publié le
12
/
05
/
2024

Le désamour comme épreuve de vie


Fabienne Brugère, philosophe, explique que "le désamour, c'est une épreuve de vie, mais c'est une épreuve de vie qui peut amener à revivre, ou plutôt à vivre autrement". Cette transition, souvent douloureuse, permet de redéfinir notre rapport à l'amour. Elle souligne que "on n'est plus le même après un chagrin d'amour", car cette expérience nous transforme. En sortant d'une relation difficile, nous acquérons un "savoir de l'amour" qui nous aide à aimer différemment, et potentiellement mieux.

Brut philo : comment lutter contre le découragement, par Fabrice Midal

Elle mentionne également que "si on se sépare pour reconduire tout de suite la même vie, dans ces cas-là, je pense qu'on n'a pas appris à aimer". Cette réflexion met en lumière l'importance d'apprendre de nos expériences passées pour évoluer dans nos futures relations. Brugère aborde aussi la notion d'identité multiple, affirmant que "l'identité est multiple, qu'il y a toujours plusieurs moi en nous". Dans une relation amoureuse, nous mettons en avant une dimension de notre moi, et la fin de cette relation nous confronte à un "sujet fragmenté", ouvrant la voie à de nouvelles possibilités de soi.


Les impacts sociaux du désamour


Brugère aborde le changement sociétal autour de l'amour et du désamour, en notant que "les couples sont moins stables parce qu'ils sont moins obligés à être stables". Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans cette dynamique, car "la possibilité même de raconter la fin d'un amour est de plus en plus présente sur les réseaux sociaux". Cette banalisation de la rupture rend les séparations plus acceptables et intégrées dans notre quotidien. Elle souligne également l'impact des sites de rencontres, qui offrent non seulement des opportunités de rencontres, mais aussi la possibilité de mettre fin à une histoire pour en commencer une nouvelle.

Faut qu'on parle

Brugère observe que "les jeunes générations sont vraiment beaucoup moins prêtes à accepter... la figure de l'amour fusion". Les jeunes femmes, en particulier, sont moins enclines à abandonner leur réseau social et professionnel, ayant été témoins des conséquences des séparations dans leurs propres familles. Elles sont donc plus réalistes et conscientes de leur chemin de vie, ce qui les incite à rompre plus facilement lorsqu'elles ne se sentent pas épanouies dans une relation.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].