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À l'entrainement avec Ksenia Efremova, nouveau prodige du tennis
“Ma mère m'appelle et me dit: "Malheureusement, ton père nous a quittés." Alors, elle me demande si je veux rester et jouer le tournoi ou si je veux aller voir mon père. J'ai décidé de gagner ce tournoi pour mon père, et je l'ai fait. Ce trophée est encore là, et c'est un trophée à la mémoire de mon père”. Ksenia Efremov a 14 ans. Joueuse de tennis, c’est l’une des tenniswoman les plus prometteuses de sa génération en France. Son objectif, elle l’exprime clairement : “Je voudrais gagner tous les tournois, tous les Grands Chelems, et devenir numéro 1 mondiale, une légende du tennis”.
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“Elle a clairement des qualités athlétiques importantes. Et c'est une haine absolue de la défaite”
“Ksenia, elle est arrivée à l'Académie quand elle avait 10 ans, et depuis ce jour-là, elle s'entraîne à l'Académie. Donc ça fait maintenant quatre ans. Et puis, naturellement, elle apprend la langue, elle se sent très bien ici, puis elle a été naturalisée. Je vois effectivement un énorme potentiel en elle, donc je la vois potentiellement être parmi les meilleures joueuses du monde” commente Patrick Mouratoglou, entraîneur de tennis avant d’ajouter : “Et elle a une maman qui était joueuse professionnelle. Elle a clairement des qualités athlétiques importantes. Et c'est une haine absolue de la défaite. Mais à n'importe quel jeu, hein. Pour elle, quand elle perd, ou si ça se passe pas comme elle veut, elle est dans un état absolument incroyable. Mais ça, c'est aussi un dénominateur commun à tous les champions”.
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“Je déteste perdre. après les matchs, je me mets à pleurer, j'appelle ma mère, tout ça... Mais perdre, c'est important pour apprendre à améliorer son tennis, donc même si je déteste perdre, j'en tire des leçons” déclare Ksenia Efremov. Les journées de Ksenia Efremov s’organisent de la manière suivante : échauffement de 30 minutes, entraînement de 2 heures puis 2 heures de repos. “Puis, j'ai une séance de fitness. Après, je vais à mon cours particulier, pour apprendre le français, évidemment. Voilà, puis je vais à l'école” décrit la joueuse de tennis russe naturalisée française. Elle confie ne pas avoir d’amis. Un choix personnel qu’elle a fait pour se concentrer sur ses objectifs. “Mes meilleurs amis, c'est ma famille. Je préfère être athlète et ne pas avoir d'amis. Ma personnalité, c'est d'être sportive, d'être la meilleure, c'est ce que je préfère. Pour moi, c'est normal de travailler dur et d'essayer d'atteindre mes rêves.”
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