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La fuite de multiples sextapes d'un haut fonctionnaire fait scandale

Baltasar Ebang Engonga, le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière de Guinée équatoriale, aurait tourné 400 sextapes, notamment dans son bureau au ministère des Finances.
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En Guinée équatoriale, des sextapes d'un haut fonctionnaire ont fuité et agitent les réseaux sociaux. Selon Jeune Afrique, ces vidéos impliquent Baltasar Ebang Engonga, le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière, et plusieurs femmes connues et influentes dans le pays, dont des épouses de ministres et hauts responsables de l’État.

Surnommé “Bello” pour son physique, il aurait tourné près de 400 sextapes, notammentdans son bureau au ministère des Finances, avec le consentement de ses partenaires. Mais pour l’instant, seules une dizaine de sextapes circulent.

Et si cette histoire a pris une ampleur nationale, c’est aussi parce que Baltasar Ebang Engonga fait partie d’une famille très influente.

Son père, Baltasar Engonga Edjo'o, est à la tête de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, a des ambitions présidentielles et est d’ailleurs le neveu du président actuel du pays.

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Des caméras dans les bureaux des ministères

Pour freiner la propagation de ces vidéos, les autorités ont réduit le flux Internet et, d’après l’AFP, le téléchargement d’images est fortement perturbé dans le pays.

Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang, a annoncé lundi 4 novembre sur X que “tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères” allaient être immédiatement suspendus.

Et le lendemain, il a ajouté que “le gouvernement installera des caméras de surveillance dans tous les bureaux des organes de l'État”.

Détournement de fonds publics

Pour le contexte, ces sextapes ont fuité après que “Bello” a été placé en détention préventive pour une affaire de détournement de fonds publics, selon la télévision d’État TVGE.

Ses téléphones et ses ordinateurs ont été confisqués par la police, et c'est juste après que les vidéos ont commencé à circuler.

Autre élément : il ne s’est pas protégé lors de ces rapports sexuels et est soupçonné d’avoir pu contaminer des partenaires, d’après Jeune Afrique.

Il doit désormais se soumettre à des examens médicaux. Si les résultats montrent qu’il est infecté par une IST, le procureur de la République a fait part de son intention de le poursuivre pour “délit contre la santé publique”.

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