Les auteurs, dont le nombre n'a pas non plus été précisé, prévoyaient de "faire exploser le bâtiment de la gare ferroviaire de Pskov", une ville d'environ 200.000 habitants située près de la frontière avec les pays baltes.
"Lorsqu'ils ont été appréhendés, les terroristes ont opposé une résistance armée aux agents du FSB et ont été neutralisés par des tirs de riposte", a précisé cette organisation dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
Selon cette source, les membres de cette "cellule d'une organisation terroriste internationale" étaient "des ressortissants d'un pays d'Asie centrale" et prévoyaient de fuir "vers l'un des pays du Moyen-Orient" après l'attaque.
Un haut responsable de l'armée russe tué dans un attentat revendiqué par Kiev
L'ombre de la menace terroriste
La Russie a été la cible à de multiples reprises d'attaques terroristes, y compris d'attentats organisés par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).
En mars 2024, des hommes armés avaient tué 145 personnes au Crocus City Hall, une salle de concert en banlieue de Moscou, la pire attaque commise sur le sol russe en près de 20 ans, revendiquée par l'EI.
En juin de la même année, 20 personnes avaient été tuées dans des attaques visant des églises et une synagogue au Daguestan, une république russe du Caucase.
Très peu de détails ont filtré sur les identités et les motivations des assaillants au Daguestan. Plusieurs d'entre eux ont été tués selon les autorités.
Et en août 2024, au moins trois employés pénitentiaires et leurs quatre agresseurs avaient été tués au cours d'une prise d'otages dans une prison de la région de Volgograd (sud-ouest) qui semblait porter la marque de l'EI.
Le FSB affirme régulièrement déjouer des attentats et attaques en Russie.