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Très sollicités, les Samu répondent un peu moins vite

Les Samu, de plus en plus sollicités, ont répondu un peu moins vite aux appels en 2022 que les années précédentes, selon les statistiques de la Drees (direction statistique des ministères sociaux) publiés mardi matin.
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Les Samu, de plus en plus sollicités, ont répondu un peu moins vite aux appels en 2022 que les années précédentes, selon les statistiques de la Drees (direction statistique des ministères sociaux) publiés mardi matin.

En 2022, 88% des appels au Samu sont décrochés, dont 80% en moins d'une minute, selon les chiffres de la Drees. Or sur toute la période 2018-2022, les moyennes étaient supérieures, avec 89% d'appels décrochés et 84% décrochés en moins d'une minute.

"Un manque de personnel en 2022, dans un contexte de difficultés de recrutement et de fortes augmentation de la charge de travail pourrait être la cause" de cette dégradation, note la Drees.

La pression a augmenté sur les assistants de régulation médicale et les médecins régulateurs. 

En 2022, les premiers ont traité en moyenne 5,5 dossiers par heure (5 en 2021) et les seconds 7,2 dossiers par heure(6,7 en 2021).

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Quel département a le plus fort taux de recours au Samu ?

De fait, le recours au Samu a été accéléré ces dernières années par le Covid et par la régulation croissante de services d'Urgences: de plus en plus, les patients sont invités à appeler le 15 - rebaptisé service d'accès aux soins - avant de se présenter aux Urgences, afin de déterminer si leur cas relève bien de ce service ou de la médecine de ville.

Le taux de recours au Samu - nombre de dossiers de régulation ouverts pour 100 habitants - a atteint 31% en 2022, en progression continue depuis 2014, et avec d'importantes disparités entre départements. 

La Seine-et-Marne présente le taux le plus faible (19%), et la Lozère le plus fort (78%). 

Les taux de recours au Samu "sont notamment plus élevés dans les départements où la population âgée (de plus de 75 ans) est surreprésentée, où la défavorisation sociale est forte, ou encore dans les territoires où l’accessibilité aux médecins généralistes et aux services d’urgence est plus limitée", indique la Drees.

Pour 2023 "les premières estimations suggèrent une stabilisation du taux de recours au Samu", précise-t-elle.

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