En octobre, une "enquête préliminaire des chefs de viols sur mineures de quinze ans et agressions sexuelles sur mineures de quinze ans" avait été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie d'Etel après une "plainte collective", a précisé le parquet dans un communiqué.
Cette plainte visait un ancien directeur de l'enseignement privé ayant exercé entre 1961 et 1998 pour des violences sexuelles sur mineures alors qu'il était instituteur et directeur d'une école privée à Etel entre 1969 et 1972.
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Permettre aux victimes d'être entendues
Le 6 mars 2025, le principal mis en cause et son épouse se sont suicidés "par noyade", selon le même communiqué.
"Malgré ce décès, il est fait le choix de poursuivre l'enquête et d'entendre toutes les victimes. Il s'agit de permettre à toutes les victimes éventuelles de pouvoir être entendues et de recevoir le soutien, le cas échéant, de France Victimes", a indiqué le parquet.
"Si des infractions connexes impliquant d'autres personnes que le mis en cause principal devaient être découvertes, des poursuites ne seraient pas à exclure", a-t-il ajouté, en soulignant que "rien n'indique en l'état que cela soit le cas".
Cinq victimes ont été entendues à ce jour "et décrivaient des attouchements et des viols" et sept autres plaignantes restaient à entendre en lien avec la plainte initiale, selon la même source.
"Cependant, les premières investigations laissaient supposer l'existence d'autres victimes sur d'autres lieux d'enseignement. Un travail de recensement était en cours", d'après le parquet.
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