Donald Trump suggère qu'on devrait braquer des armes sur sa rivale républicaine Liz Cheney

Donald Trump fait l’objet d’une enquête après avoir suggéré qu’on devrait braquer des armes sur sa rivale républicaine Liz Cheney.
Crédit : Anna Moneymaker/Getty Images

“Mettons-la debout avec un fusil devant neuf canons qui lui tirent dessus. OK ? On verra ce qu’elle en pense”

Cela peut être considéré comme une menace de mort. Et c’est illégal. Ces propos violents, Donald Trump les a tenus ce jeudi lors d’un évènement en Arizona qui est l’un des Etats clés ("Swing States") qui pourraient faire basculer l’élection. Et dans cette vidéo, il parle de Liz Cheney, une ancienne élue républicaine, très conservatrice, mais qui a annoncé soutenir Kamala Harris, candidate démocrate.

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Il faut savoir que Liz Cheney s’oppose à Donald Trump depuis l’assaut du Capitole, du 6 janvier 2021, lorsque des émeutiers pro-Trump contestaient les résultats de l’élection remportée à l’époque par Joe Biden. Liz Cheney était à la tête de la Commission qui enquêtait sur cette tentative de coup d’Etat et elle avait même voté en faveur de la destitution de Trump.

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"C’est ainsi que les dictateurs détruisent les Nations libres"

Depuis, les deux sont ouvertement rivaux. Mais pour certains, ce jeudi, Donald Trump est allé trop loin. La procureure générale d’Arizona a annoncé que son bureau enquêtait pour déterminer si ses propos peuvent être qualifés de menaces de mort en vertu des lois de son Etat. Pour l’équipe de Donald Trump en revanche, c’est “infondé” car il expliquait clairement que “les bellicistes comme Liz Cheney sont très prompts à déclencher des guerres et à envoyer d’autres Américains sur le front plutôt que d’aller eux-mêmes au combat”. 

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De son côté, Liz Cheney a tweeté : “C’est ainsi que les dictateurs détruisent les Nations libres. Ils menacent de mort ceux qui s’élèvent contre eux. Nous ne pouvons pas confier notre pays et ntore liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui veut être un tyran. Les femmes ne seront pas réduites au silence”. 

Et Kamala Harris a elle aussi réagi : “Quiconque souhaite devenir président des Etats-Unis et utilise ce genre de rhétorique violente, est clairement disqualifié et non qualifié pour être président”. 

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Les insultes fusent des deux côtés dans cette campagne. Hier c’est Joe Biden, qui après avoir traité les partisans de Trump d’ordures, déclarait que Trump est le genre de personnes à qui il aimerait “mettre un coup de pied au cul”. 

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