L'affaire remonte au 6 août 2020 au village de Montblanc, entre Béziers et Pézenas. Amandine, 13 ans, meurt d'un arrêt cardiaque.
Le médecin des pompiers avait constaté que la victime ne pesait que 28 kg pour 1,45 mètre. Elle avait perdu des dents et avait les cheveux arrachés, selon les constatations médicales.
En plus des violences répétées, l’adolescente a été affamée, contrainte à manger son vomi, dénudée, obligée à recopier jusqu'à l'épuisement des lignes d'écriture, enfermée dans un cagibi du domicile sans fenêtre mais muni de caméras de surveillance pour vérifier qu'elle exécutait les punitions que sa mère lui imposait.
Des blessures suspectes
Dès 2014, une procédure pour "violence sur mineur par ascendant" avait été ouverte après plusieurs signalements préoccupants pour des blessures suspectes sur Amandine, mais elle avait été classée sans suite.
Après le drame, la mère de la jeune fille a déclaré aux enquêteurs que sa fille avait des troubles alimentaires et l’a décrite comme une enfant "compliquée, capricieuse, voleuse et menteuse".
Des actes de tortures et de barbarie
Elle comparaît devant la cour d’assises de Montpellier pour "actes de tortures et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le beau-père d'Amandine est lui jugé pour "privation de soins et de nourriture ayant entraîné la mort " et encourt jusqu’à 30 ans de prison.
La cour d'assises de l'Hérault doit rendre son verdict ce vendredi 24 janvier.